Appartement 14 – Castiglioncho, Italie 2018


01 Rendez-vous
02 Merci de me contacter en MP
03 Pour avoir musicalement embelli certains moments de ma vie
04 Dieu n’a pas de compte Facebook
05 La gitane d’Hollywood
06 Une pensée particulière
07 Viva la Vida
08 Au programme ce soir
09 Il est temps de me séparer
10 Me, my self and I
11 Et le monde contemple
12 mal aux yeux d’avoir trop pleuré
13 Je meurs innocent
14 T’en imprégner
15 Quand me vient l’eau à la bouche
16 Voir d’en haut
17 En replay sur ARTE
18 Les guerriers de la nuit
19 Vendredi soir à Bagatelle
20 Saudade
21 Le poids de vos péchés
22 Aux mortels ignorants
23 Un tour chez toi
24 Cherche l’ombre qui rougit dans la nuit
25 Laisse le temps rouler
26 Des langues et des flammèches
27 Ces petits riens
28 Comme il me tarde
29 Laisse passer la lumière
30 Viens, on pleure
31 Des cœurs et des paillettes
32 Fais ta belle
33 En acoustique avec les cigales
34 premier florilège
35 Prométhée offrant le feu
36 Planer sur les choses
37 En VOST
38 Je t’en prie ne soit pas farouche
39 Il résonne à nouveau
40 En ma fin est mon commencement
41 Je marche sur les flammes
42 Couper le souffle
43 Mais surtout un amour inconditionnel
44 Be with you
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
 

Quand l’intimité d’une portraitiste se dévoile au grand jour dans des moments de grâces si rares et si particulier, on ne peut qu’en être touché.

Des moments d’abandon et de don de soi.

Pour l’autre.
Pour soi-même.
L’autre par lui-même.
L’autre pour nous.
Le soi d’une partie des autres et de nous-mêmes.

L’autre dévoile son être par l’intermédiaire d’une photographe qui sans cesse ouvre des parcelles d’âmes, de sensibilité qui se laissent feutrer sur des fragments de corps, sur des dé cadrages d’instant de vie pour n’être que mieux révélés.

A gauche une fenêtre ouverte qui s’échappe et nous donne un espoir, à droite un bouquet de fleur dans l’attente suspendue d’un cliché.
Gros plan de vaisselle séchant depuis plusieurs heures.
Ici à droite, une main reposant sur un genou, là à gauche, un regard fermé en extase. L’extase de se dévoiler sans peur avec la douce pudeur et le don d’une nouvelle rencontre, du croisement entre-deux êtres.

L’un se donne, l’autre nous dévoile.
L’un se dévoile, l’autre nous montre et se donne.

Il n’est pas besoin de mots.

La vie se marque de notre peau, en nos regards, Les objets ont une présence.

Il n’est plus besoin d’être beau.
Il n’est plus besoin d’être laid.
Il suffit de se donner et de se laisser capter par le regard de Sandrine Berger qui est si loin des stéréotypes mais qui vient fixer la profondeur humaine de
notre humanité, de notre conscience, de notre peau, de notre âme.

Le regard, la perte, le don, l’extase, jamais la fuite.

De cet échange, comme une douce et tendre conversation, naît un nouveau dialogue, une nouvelle relation, une nouvelle histoire photographique en devenir.

Des instants si particuliers.
Des instants uniques.
Des instants qui se croisent.
Des instants qui se regardent.
Des instants qui s’effleurent.
Des instants qui se rencontrent.
Des instants qui se penchent l’un sur l’autre.
Des instants qui se rapprochent.

Des moments de grâces.

Franck Auguste Pitoiset, artisan d’Art et professeur d’arts appliqués

 

Note de l’artiste : 

Les titres de chacune des images sont des phrases que j’ai extraites de post sur le réseau social d’une des modèles de la famille.  Phrases ou mots qui me parlaient à ce moment T, que je trouvais poétiques ou encore qui me semblaient apporter un sens dans mes assemblages d’images, dans ce processus de création. Ces phrases participent aussi à la fiction créée, nous emmènent ailleurs ou nous interrogent. Car ce qui m’intéresse profondément c’est aussi de quelle manière chacun s’approprie mes créations et en fait quelque chose de différent, de personnel.