Sandrine Berger vit et travaille à Dijon.
Depuis toujours, elle s’est sentie attirée par le genre humain, avec lequel elle est en perpétuelle empathie.
En 1995, Sandrine Berger entre à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Dijon où elle découvre la photographie comme outil privilégié afin d’exprimer concrètement son empathie pour le genre humain.
Influencée par des artistes tels que Nan Goldin, Diane Arbus ou Jean Rault, elle joint au procédé photographique un script fictionnel qui n’a d’autre rôle que de porter l’identité du photographié dans le cadre de la scène-réalité. Voué à dévoiler l’âme du regardé, ce processus invite le regardeur à contempler sa propre différence et sa fragilité dans le miroir de l’image.
Pour réaliser ses premières photographies, Sandrine Berger publie une annonce dans la presse locale, proposant à des personnes de partager leur particularité physique ou de vie. Après un premier contact téléphonique, elle se déplace vers leur intimité, chez eux, en leur lieu.
Ce procédé a vite trouvé ses limites et Sandrine Berger, aujourd’hui, se laisse guider par les rencontres inattendues, propices et improbables qui viennent à elle.
Ce qu’il reste, c’est son intuition d’avoir des trésors à recueillir, un mystère et toujours le « magnifique des êtres ». Une volonté de leur donner une place, là, ici ou ailleurs…
Karen Le Ninan, artiste auteure
Sandrine Berger a été une des lauréates de la bourse « Côte d’or aux jeunes artistes » (Conseil Général de la Cote d’Or, 2001). Elle a déjà obtenu une aide à la jeune création (DRAC Bourgogne, 2006), et une aide au matériel (DRAC Bourgogne, 2014).
En 2011, l’artiste a été invitée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon afin de donner aux étudiants un workshop en photographie (sorte de stage). Depuis, elle a intégré le collectif de photographes « La demeure » à Dijon et est représentée par la galerie du même nom.
Elle a reçu un certificat de mérite artistique lors du Luxembourg Art Prize en 2021.
